Chapitre I : Mémoire


Il faisait froid, l’atmosphère était lourde, le vent soufflait en rafale et me gelait le
visage si ce n’était pas déjà fait, j’étais au milieu d’une vaste étendue, sans savoir ce
que je faisais là, perdu dans la neige de ce glacier.

Je tentai en vain de me relever, mais mes jambes étaient trop lourdes, et j’était trop faible, je n’avais aucune idée de l’heure et même du jour qu’il pouvait être, j’essaya de me rappeler, de me rappeler pourquoi j’étais venu ici, mais c’est à ce moment là que je me rendis compte que je n’avais aucun souvenir, tout c’était effacé, je n’avais plus en moi qu’un grand trou noir. Les minutes passèrent, je n’avais plus d’espoir, j’avais faim, très faim, trop faim pour que mon corps puisse supporter cette douleur dans mon estomac encore longtemps, je n’en avais plus que pour quelques heures à vivre. Quand au loin je distingua deux silhouettes, mais je n’avais pas la force de parler, de crier a l’aide, d’aller à la rencontre de mon échappatoire, et je ferma les yeux, pour, pensais je m’endormir a jamais, mais si je ne pouvais venir a lui, il vint a moi, mon échappatoire.

Lorsque je me réveilla il faisait sombre, il devait être nuit, j’étais allongé sur un lit, je tenta de me lever mais mes jambes se dérobèrent son mon poids. Cette masse incontrôlable qu’était mon corps à ce moment là fit un bruit sourd en percutant le sol, je releva les yeux et c’est a ce moment là que je le vis, il avait l’apparence d’un enfant mais, ses yeux était noirs, son corps semblait être fait de glace, de lui se dégageait une sensation malsaine.
Il s’approcha de moi et sans un mot me donna un étrange objet, je le pris sans vraiment réaliser ce qu’il se passait, j’entendu alors des bruits de pas énergiques, et lorsque je me retourna vers le garçon il avait disparu, quelques secondes plus tard un hume d’un certain age apparu dans l’entrebâillement de la porte.
Il me décocha un sourire et me dit : « Ah vous voila réveillé monsieur, ou plutôt devrais-je dire « L’ombre ».
Je le regarda perplexe, pourquoi m’appeler ainsi, mon nom est…non en fait je ne sais plus moi-même quel est mon nom, la seule chose dont je me souviens c’est d’une grande étendue de neige et puis plus rien.
Je lui demanda : « L’ombre ? Pourquoi m’appeler ainsi ? »
Il me répondit : « Allons ne me dites pas que vous ne vous rappeler pas de votre nom »
Je répondis : « Je, je ne me souviens que d’une vaste étendue de neige… »
Le docteur : « Hmm je vois, le choc a du vous faire perdre momentanément la mémoire, mais se n’est rien, elle reviendra, ce n’est qu’une question de temps. »
Moi : « Je ne comprends pas très bien pour le moment, mais bon je crois que le mieux serait que je me repose. »
Le docteur : « Tout a fait notre clinique est a votre disposition tant que vous en aurez besoin, maintenant reposer vous. »
Moi : « Oui, mais au fait j’ai une question, qui est cet étrange garçon qui était dans ma chambre tout a l’heure ? »
Le docteur : « Heu, il n’y avait personne dans votre chambre, vous avez certainement du rêver. »
« Oui sûrement », répondis-je peu convaincu, puis la docteur quitta ma chambre et je me rendormi presque aussitôt, je n’avais pas envie de réfléchir à tout ces événements pour le moment, je n’étais pas en état.

Je me réveillai quelques heures plus tard, il faisait maintenant jour, et la pièce dans laquelle je me trouvais baignait dans un doux rayon de soleil, j’avais mal aux yeux, je n’étais plus habitué à cette intense luminosité.
Lorsque je me relevai je parvins cette fois à tenir sur mes jambes, je fis quelques pas jusque au dehors de ma chambre, je me trouvais dans un grand corridor. Je me dirigea alors vers ce qui semblait être la réception, au moment où elle me vit, l’elvaan qui était occupé a discuter avec un infirmier me fit de grands signes, je m’approcha, elle se présenta, son nom était Glenne, un nom somme toute classique pour une elvaan, elle m’annonça que le docteur en chef avait dit que je pouvais quitter la clinique quand je le désirait, je la remercia et sorti du bâtiment.

A peine dehors je senti un violent mal de tête s’emparer de moi, j’était à Jeuno, la ville où la plupart des aventuriers se rassemblent, il y avait un monde fou, tous ces gens marchaient, parlaient, criaient, le tout dans un vacarme assourdissant, puis tout d’un coup me vue se troubla puis un flash blanc, je me vis entrain de marchander un objet à la salle aux enchères, puis autre flash blanc, j’était de nouveau à l’entrée de la clinique, je m’appuya contre un mur, je venais d’avoir un flash back, ma mémoire referait-elle surface ? Je l’espérais, je ne tenait pas à rester amnésique toute ma vie.

Je décida de me rendre alors a la vente aux enchères, espérant retrouver labàs un autre fragment de ma mémoire, mais en réalité, même si je me souvenait vaguement de la ville, j’était totalement incapable de retrouver mon chemin, j’entra alors dans la maison la plus proche qui se révéla être une armurerie, a peine entré le vendeur m’accosta : « Tiens Shad, sa fait un moment que je t’avais pas vu qu’est ce que tu deviens ? »
« Shad ? » répondis je.
« He ben qu’est ce qui se passe mon vieux ? »
« Heu et bien en fait je sors de la clinique et, et je ne me souviens plus de rien, je suis devenu… amnésique… »
« Non tu rigole ? »
« Non je vous assure que c’est la vérité, mais en fait, je… vous… nous nous connaissons ? »
« Bah sa alors t’est loin mon pauvre Shadowwww, c’est moi Guslam. »
Shadowwww, serait-ce mon nom ? C’est probable sa tient la route avec « L’ombre » du vieux à la clinique…
« Ah oui, Guslam, bien sur je me souviens » mentis-je. « Bon je suis désolé mais je suis pressé à la prochaine »
« Salut, porte toi bien. »
« Merci »
Je sorti du magasin, c’est alors que je vis un panneau avec indiquer dessus « Airships pour San d’Oria, Windurst et Bastock, descendez les marches » San d’Oria, ce nom me disais quelque chose, oui je devais aller voir, il y avait sans aucun une partie de ma mémoire qui s’y trouvait, je descendis donc les escaliers et me rendis a l’embarcadère, j’appris que le prochain airship ne partait que dans 2 heures, j’avais donc encore du temps devant moi, je décida de ma balader un peu dans le port.

J’arriva devant la salle aux enchères, mais aucun souvenir ne resurgi, déçu je continua alors ma route, un peu plus loin j’aperçu une caisse qui retint mon attention, je ne savais pas pourquoi mais cet objet m’attirait, je m’approcha et d’un seul coup tout devint blanc, comme lorsque je suis sorti de la clinique, c’est alors que je me vis, dans ce qui ressemblait étrangement à une nécropole, je n’était pas seul, quelqu’un était avec moi, nous nous battions contre des squelettes. Puis tout redevins blanc, j’étais maintenant dans une sorte de château, j’étais avec 3 autres personnes, un hume, une elvaan et une mithra , je semblait bien m’entendre avec les 2 premiers, je devais les connaître.
Puis en seul instant je me retrouvais de nouveau de nouveau devant la caisse, vacillant, je marcha quelques secondes puis m’écroula sur le sol…

Je marchais sur les dunes de sable fin, le soleil brillait et se reflétait sur l’eau d’une éclatante pureté, bon nombre de personnes se rafraîchissaient au bord de la mer ou bien profitait de l’ombre qu’offraient les quelques palmiers çà et là, je n’étais pas seul, j’étais avec 5 autres personnes, tous discutaient de choses diverses tout en combattant les quelques pugils ou gobelins qui entravaient notre route, nous marchions vers une ville, sans doute une petite station balnéaire, quand tout un coup quelqu’un m’agrippa par les épaules.

J’étais de nouveau à Jeuno, une petite tête me regardait dans les yeux, c’était un taru, visiblement assez jeune, il me parla : « Est-ce que tout a bien ? »
Je mis quelques instants à réaliser ce qu’il se passait, puis je lui répondis : « Oui, oui j’ai simplement trébuché et le choc m’a étourdi mais sa va je vous remercie. »
« Tant mieux » répondit-il visiblement pas vraiment convaincu de ma réponse. Il me salua ensuite et parti en courant.
Je me releva et m’essaya sur une caisse, j’avais toujours aussi mal de tête, je venais a nouveau d’avoir un flash back, mais cette fois ci en rêve, mon regard croisa par hasard une horloge, je me rendis compte que l’airship que je devais prendre partait dans 10 minutes, je me dépêcha donc de me rendre a l’embarcadère. Le ship était déjà la, je rentra dedans et alla m’installer sur le pont dans un coin qui semblait désert, je voulait être seul, m’éloigner de tout ce vacarme, je m’adossa contre la rambarde et me pris la tête dans mes mains. Pour le moment, à part les quelques flashs back que j’ai eu et la discussion eue avec le vendeur, je ne me souvenais de rien de mon passé, donc si je devais croire les gens que j’a croisé jusqu'à présent mon nom serait Shadowwww, surnommé « L’ombre », c’est possible, ce nom me semble familier mais pourquoi ce docteur connaissait-il se qui doit être mon surnom ? Etais-je quelqu’un de connu, d’important ? Je n’en ai aucune idée, tout va trop vite pour moi, ma tête me faisait de plus en plus mal au fur et a mesure que je réfléchissait, je décida donc d’attendre d’arriver a San d’Oria et de voir labàs les infos que je pourrait trouver sur mon passé et, pour le moment de trouver un médicament contre cette affreuse migraine.
Je me rendis donc à l’infirmerie de l’airship, le médecin qui s’y trouvait pus sans problème me donner de quoi soulager mon mal, je le remercia et retourna sur le pont, l’air était frais, je m’accrocha de mes deux mains à la rambarde et respira un grand coup, je me sentais mieux.
J’examinait le paysage qui défilait un bas, il y avait une grande plaine, pleine de verdure, je balayait ce lieu de regard quand j’aperçu des dunes, et une ville au loin, il n’y avait pas de doute possible, c’était que se passait le rêve que j’avais fait quelques heures plus tôt, il y avait un hume qui s’était assis a proximité de moi, je décidé de lui demander quelle était cette plage.
« Hmm eh bien Valkurm » me répondit-il visiblement étonné de ma question, puis il rajouta : « Vous devez venir de Windurst si vous ne savez pas sa non ? »
« Oui cet exact » mentis-je, en fait je n’en savait rien, d’où je venais, mais au fond de moi quelque chose me disais que c’était de San d’Oria, cette ville m’attirait, je ne pouvais pas le nier.
Puis un officier apparu sur le pont et déclara que nous étions proche d’arriver au port de San d’Oria et nous invita à rejoindre l’étage inférieur.
J’étais à présent au port, il y avait relativement peu de monde, je marchai au hasard des ruelles, quand tout d’un coup quelqu’un m’interpella : « Shasha ? »
Je me retourna, il avait a quelques mètres de moi un elvaan, aux cheveux rouges flamboyants, en armure de samouraï, armé d'un gigantesque katana, je connaissais cette personne, j'en était sur.

Chapitre II : Retrouvailles

L’elvaan s’approcha de moi, je le connaissais j’en étais sur mais je ne plus qui il était, lorsqu’il arriva à un mètre de moi il me mit sa main sur mon épaule, et là de nouveau tout devint blanc.
J’étais dans un endroit étrange, les murs étaient blancs, il y avait plein de chauves-souris un peu partout, et surtout, il y avait l’elvaan samouraï que je venais de rencontrer, il se battait contre un autre elvaan, mais ce dernier était visiblement un ennemi. Lorsque le samouraï eu achever sa proie il vint vers moi et c’est a ce moment que je m’entendis dire : « Alors Quaryl rien de casser ? »
Biensur je me souvenais maintenant de son nom, c’était évident, comment ne pouvais-je pas me rappeler de ça ?
En un instant je me retrouvais de nouveau à Port San d’Oria, Quaryl me fixait du regard et me dit, visiblement inquiet : « Sa va ? »
« Oui, ne t’inquiète pas Quaryl »
« Ha ben c’est une bonne nouvelle, ou étais-tu passer ? Ca fait un moment que on t’a plus vu, on était inquiets. »
« He bien à vrai dire je ne sais pas moi-même. » lui répondis-je puis je lui racontai toute mon histoire. Il semblait plutôt étonné, mais qui ne l’aurai pas été ?
Je me rendis compte en même temps que je me souvenais de plusieurs choses à présent, Quaryl, les SoulFlyers, qui est en fait la guilde dont je suis membre, ainsi que diverses choses peu utiles.
Quaryl me conduisit ensuite au repaire des SoulFlyers où tout le monde étaient heureux de mon retour, ils organisèrent une mini fête pour l’occasion. La soirée se passa bien, je rentra chez moi dans la nuit, bizarrement je me retrouvait dans les rues de Sandy, l’abréviation de San d’Oria, il y avait peu de monde dehors, la plupart des gens dormaient déjà, j’étais vraiment fatigué, plein de choses s’étaient passées depuis le moment ou je me suis réveillé à l’infirmerie de Jeuno.
Je marchais d’un pas énergique, il faisait froid et je voulais rentrer au plus vite, je ne savais pas dans quel état je retrouverai ma demeure, d’après mes compagnons cela fait environ 2 semaines que j’ai disparu, et les brigands sont devenus nombreux, rien n’est sûr dans la ville, surtout la nuit, alors pour peu que certains ai remarqué que personne ne rentrait dans une maison, il y avait peu de chance pour que l’intérieur reste intact bien longtemps.
J’étais presque arrivé quand j’entendis un bruit pas très loin, j’inspectai les environs sans rien voir, je continua donc ma route, puis soudain quelque chose me bouscula par derrière, je m’écroula sur le sol, fis un demi-tour avec ma tête pour apercevoir mon agresseur, effectivement, je n’étais pas seul…

Se tenait devant moi l’un des elvaans diaboliques que j’avais vu dans un de mes flash-back mais cela était tout a fait insensé, qu’est ce qu’un monstre ferait en ville, et comment aurait-il pu y entrer ? La garde de San d’Oria est réputé dans le monde entier et jamais un seul monstre n’a franchi les grilles du royaume, pourtant mon agresseur était bien là, je n’avais aucune idée de comment il était arrivé ici mais une chose était certaine, il allait falloir que je me batte.
Me battre ? Oui mais comment ? Je n’y avais pas pensé depuis que je suis réveillé de mon sommeil, mais je ne sais pas si je peux encore me battre ou pas, de toute façon ce n’était pas vraiment le moment de réfléchir, je devais agir et vite.
Mon assaillant était recouvert d’une armure noire et était équipé d’une énorme hache, si cette chose me touchait, je ne donnerai pas cher de ma peau. Ses yeux étaient rouges, tel un brasier dont les flammes se consumaient de mille feux. Puis sans crier garde, il se jeta sur moi, j’esquivai tant bien que mal, et sortis mes armes, deux épées d’un bleu intécelant, elles m’avaient coûtées une fortune certes, mais elles étaient capables de trancher presque tout, et ce n’est pas un pauvre servant d’un quelconque démon qui allait leur résister, je me redressa et fondis sur l’ennemi, je parvins à le toucher, mais il ne semblait pas être affecté par mon coup, et revins à la charge, il avait une force physique phénoménale et j’avais bien du mal à contenir ses assauts répétés, de plus je ne m’étais plus entraîner depuis un moment et chacun de mes coups manquaient d’habileté et de puissance, finalement, sous le choc d’un enième coup de faux je m’écroula par terre, mes glaives gisant un peu plus loin, j’étais désormais sans aucune défense, la créature démoniaque esquissa un bref sourire, et se jeta sur moi, je sentais ma fin proche quand soudain, une force inconnue parcoura mon corps, je sentais des vibrations partout en moi, je sentait jaillir une énergie nouvelle, je sentais mes pouvoirs revenir peu et peu, puis sans plus me contrôler je prononça ces mots : « brûle, brûle à jamais dans l’éternel brasier de feu et plus que jamais ressent toi mortel, que ton corps connaisse la douleur d’une peau calcinée! »
Des flammes jaillirent alors devant moi, carbonisant sur place l’elvaan diabolique qui s’écroula sur le sol, son corps réduit à un tas de cendres fumait encore.
Je ne savait pas vraiment comment ni pourquoi mais il semblerait que j’ai utilisé ma magie, il faut croire que c’est dans un ultime espoir que j’ai retrouvé la formule permettant d’utiliser la puissance du feu, mais cela n’avait que peu d’importance, pour le moment le plus grave c’était cet elvaan, pourquoi m’avait-il attaqué ? Et surtout comment était-il entrée dans la ville ? Je n’en avais pas la moindre idée, j’irai demain informer la garde de cela, même si ils auront sans doute déjà retrouvé le corps, je n’ai rien d’autre à faire.
Je décidai donc de rentrer enfin dans mon humble demeure et de dormir quelque peu.

Je me réveillai le lendemain, il faisait déjà clair et chaud, je regardai mon horloge qui indiquait 9h, il était tard, je m’empressai de me lever, de manger un peu de pain, de me laver et de m’habiller. Puis je sorti da ma demeure, le quartier résidentiel était étrangement vide, un jeune elvaan qui courait me bouscula par inadvertance, il s’excusa et voulu repartir mais je l’interpella : « He toi, tu sais ce qu’il se passe ? Pourquoi n’y a-t-il personne ? »
« Ben tout le monde est devant le château, le roi va faire une annonce. »
« Une annonce ? »
« Oui, il parait que on a retrouvé le corps d’un démon en ville cette nuit. »
« Ah bon, merci. »
Suite à cette déclaration j’hâtai le pas en direction du château d’Oraguille, ils avaient donc bien retrouvé le corps, je me demandai ce que le roi allait dire au peuple, avouer que c’est bien une créature démoniaque que l’on a retrouvé et se sera la pagaille partout en ville. J’étais presque sur la place principale, il y avait un monde fou, je tentait de me faufiler entre les gens pour me rapprocher un maximum, il y avait un vacarme assourdissant, les rumeurs faisaient rage, certains personnes, sans doute un peu trop naïves, voyaient déjà une invasion des orcs de Gelshba. Puis Destin, le roi de la cité apparu sur son balcon, il était accompagné d’un de ses fils, Pieuje, tous deux semblaient passablement énervés.
Le roi pris la parole : « Mes chers amis, habitants de San d’Oria, vous connaissez sans doute le pourquoi de cette apparition publique. » La foule s’était brusquement calmée et l’en entendait plus que le vieil elvaan parler. Il continua : « La rumeur court que l’on aurait retrouvé un démon dans les rues de notre cité, cette rumeur est bien entendu complètement fausse, car comme vous le savez notre système de défense est absolument inébranlable et aucun, je dis bien aucun démon ou quelque bête que se soit ne rentrera jamais dans les murs de votre ville. »
Les murmures se faisaient entendre un peu partout dans l’assemblée, puis quelqu’un pris la parole : « Pourtant on a bien retrouvé plusieurs personnes mortes et l’assassin lui aussi mort ! »
« C’est exact. » reprit le roi « Il ne s’agissait que d’un pauvre fou qui s’en est pris à quelques malheureux badauds et qui est mort, tué par l’un de nos gardes, voila tout ce que vous devez savoir, nous vous inquiéter pas, votre sécurité n’est pas remise en cause. »
Puis le roi quitta son balcon et la foule se dispersa lentement, chacun repris ses activités, cette stupide foule, d’une absolue naïveté qui se doutait plus de rien a présent, quelques mots du roi auront suffit a faire taire les rumeurs, ce qui n’est pas plus mal. Finalement cela fut intéressant, je savais maintenant que cet individu avait fait d’autres victimes, et que je n’étais donc pas sa cible, il m’a simplement attaqué au hasard de notre rencontre.
Je sorti de la ville, me baladant tranquillement dans les bois de Ronfaure, puis, après une bonne heure de marche j’arriva au plateau de LaTheine, réputé pour sa météo exécrable, et effectivement, la pluie tombait de plus en plus fort, j’aperçu au loin un petit groupe d’orcs, j’allai passer mon chemin quand j’entendis l’un d’eux crier, je me retourna, l’orc en question, armé d’une épée et pitoyablement équipé de bout de peaux et de tissus sales, pointait son doigt vers moi, finalement pourquoi pas, ces orcs sont loin d’être très dangereux, et puis cela me fera un peu d’entraînement.
Ils étaient 6 en tout, ils fondaient sur moi comme un bande de fous furieux, je dégaina mes deux glaives, et me prépara, le premier tenta de me frapper à l’épaule, j’esquivai sans problèmes, puis les autres arrivèrent à ma hauteur, ils tentaient en vain de me toucher, je riposta finalement, mes glaives tranchaient sans difficulté cette chaire moisie, je portai mes coups d’épées tel une ombre qui danse au soleil, mes mouvements retrouvait peu à peu mes sensations, je me sentait invincible, le dernier s’écroula sur le sol mouillé, tout mon corps vibrait, je sentais des instincts meurtriers monter en moi, je voulais tuer de l’orc, encore et encore…

Chapitre III : Folie

Je ne me contrôlais plus, je parcourais tout LaTheine à la recherche de nouvelles victimes, quand j’aperçu tout un campement de gobelins, ils devaient bien être une vingtaine, je fondis dessus tel un fauve sur sa proie. J’exterminait, les uns après les autres mes adversaires, usant de mes glaives et de ma magie, j’étais une ombre, une ombre qui se faufile et qui tue sans laisser la moindre chance de survie à ses opposants, je crois comprendre maintenant d’où me viens ce surnom, je suis l’ « Ombre de la mort ».
Lorsque j’en eu terminé, l’un des gobelins à qui il restait un souffle de vie m’adressa la parole : « Pourquoi…Pourquoi…Nous n’avions rien fait… nous ne faisions rien de mal… » Je le regarda, j’eu un rictus au coin de la lèvre.
« Peuh…Minuscule. »
Et mon glaive s’abatis sur lui.
C’est a ce moment la qu’une main s’appuya sur mon épaule, je me retourna et vis Narayan, l’un des membres de notre guilde, il me regardait avec inquiétude et recula d’un pas. « Heu Shad sa va ? T’as pas l’air bien. »
« … »
« Bon sang Shad, je croyais que t’avais dit que tu ne laisserait plus ta rage assassine prendre le dessus. »
Rage assassine ? J’étais de nouveau calme, oui j’étais comme enragé lorsque je m’en suis pris à ces gobelins je ne savais pas trop ce qu’il c’était passé.
« Hmm désolé Nara je... je me contrôlais plus je sais pas très bien ce qu’il c’est passé. » « Ouais je vois, sa doit être avec ton amnésie, alors même de ça tu te souviens pas ? » « …Non… »
« Bon je vais t’expliquer, viens on rentre a Sandy. »
Il me raconta alors qu’il y a longtemps j’étais l’un des plus grand assassins de Vana’diel, Je terrassais sans remords tous les ennemis qui croisaient ma route, mais que j’’avais subitement changé pour une raison que personne à part moi avant ma perte de mémoire connaissait, et que j’avais jurer de ne plus me laisser emporter de la sorte ainsi que d’aider toute personne qui aurait besoin de moi.
Je ne savais pas vraiment quoi penser, c’était sans doute pour ça que le médecin a Jeuno me connaissais, mais je ne m’expliquais toujours pas qui était ce gosse que j’avais vu labàs, et l’amulette qu’il m’avait donné, à quoi pouvait-elle servir ? Tant de questions qui restaient encore sans réponses.
Une fois a San d’Oria nous allâmes directement dans notre repaire, il y avait pas mal de monde, Paindepice, Fireattack et Gilraen étaient au bar, tandis que Lodis, Quaryl et Superbosss jouaient aux cartes, Narayan se garda de raconter se qu’il s’était passer, il m’avait dit qu’avec tous les soucis que j’avais déjà, ce n’était pas la peine d’en rajouter. Je leur parla par contre de l‘amulette et du garçon, Gilraen me dis qu’elle avait dejà entendu des rumeurs à ce sujet, mais que jusqu'à présent rien n’avais filtré de la part du gouvernement de Jeuno.
La soirée se passait bien, chacun s’amusait, la boisson coulait a flot, c’était sans doute le meilleur moment que j’avais passer depuis que j’avais repris connaissance, Myrtille et Gardien arrivèrent plus tard, ils venaient de Beaudaux, où ils avaient été se faire quelques gils.
Un peu plus tard, alors que chacun était entrain de somnoler, un nuage de fumée apparu au centre de la pièce, en une fraction de seconde tout le monde était prêt a attaquer, l’arme a la main, la fumée se dissipa peu et peu et un elvaan tout de noir vêtu, qui portait un masque, c’était un ninja, mais vu son équipement, ce n’était pas n’importe qui.
Il se tourna vers moi et prononça ces mots sans sourciller : « Shadowwww, suis-moi, mon maître Gilgamesh, te réclame. »

Chapitre IV : Le maître du sabre

Les mots résonnaient dans ma tête, « Gilgamesh te réclame… » Gilgamesh ce nom je le connaissais, mais je n’arrivais pas encore a déterminer d’où il provenait, le ninja ne me quittait pas des yeux, attendant visiblement que je me décide à le suivre.
Superbosss pris la parole : « Et qu’est ce que veut Gilgamesh à Shadowwww ? »
Le ninja répliqua : « Cela ne te concerne pas, de plus je ne t’autorise pas a prononcer le nom de mon maître de cette manière. »
« Pff tu préfère que je l’appelle ‘Le samouraï, roi des brigands’ ? »
« Ne répète jamais sa ! » Et le ninja se jeta sur lui.
Le roi des brigands voila je me souvenais maintenant, c’est lui le chef du clan Tenshodo et de Norg, la citée perdue.
Superbosss avait contrer sans réel problème l’attaque du ninja et se prépara à riposter, je m’interposai entre eux.
« Tsss sa suffit vous deux, très bien je vais te suivre, mais je te préviens, ne lève plus jamais la main sur un membre de ma guilde. »
« Si telle est ta volonté, bien suis-moi. »
Les autres tentèrent de me retenir, mais j’étais décidé, si un personnage aussi important que lui me réclamait, c’est qu’il y avait une très bonne raison, de plus le clan Tenshodo est le meilleur réseaux d’informations de tout Vana’Diel, même les gouvernements ont parfois recours à leurs services. Je pourrai donc peut être retrouver des informations me concernant et ainsi savoir ce qu’il c’est passé avant mon amnésie.
Je suivait le ninja a travers la ville, je n’avais aucune difficulté à le suivre car j’avais moi-même subit un entraînement intensif aux arts orientaux, nous arrivâmes bientôt au port, par chance un airship était accosté et allait décoller d’un moment à l’autre, nous nous faufilâmes au travers des gardes et atteignirent le pont, nous nous cachâmes alors dans un amas d’objets inutiles, provenant d’une quelconque cargaison.
Le trajet jusqu’à Jeuno durât plusieurs heures, une fois là-bas, nous changeâmes d’airship pour prendre celui en direction de Khazam, Nous y arrivâmes le lendemain tôt dans la matinée, de là nous prirent chacun un chocobo et nous traversâmes la jungle pour bientôt arrivée dans la grotte du serpent de mer, la citée perdue de Norg se trouvait quelque part ici, je m’y était déjà rendu dans le passé, mais je ne me souvenais guère de la marche a suivre pour y arriver, je suivi donc le ninja jusqu’à arriver au portail de la ville, il y avait plusieurs gardes lourdement armés, car non seulement un nombre restreint de personnes était en droit d’accéder à la ville mais en plus les attaques en provenance des monstres sont très nombreuses.
La population était peu nombreuse et était composé pour la plupart de marchands peu honnêtes, de brigands, de ninjas, de samuraïs et de pirates.
Le ninja m’accompagna jusqu’à un long corridor, taillé dans la roche, au bout de celui-ci siégeait 2 personnes, visiblement de vrais fanatiques du combats, ils portaient tout deux un long sabre, c’était là sans aucun doute la garde rapprochée de Gilgamesh.
Le ninja pris la parole : « Voici celui que notre maître attends. »
« Tres bien retire toi à présent Lee. »
« Bien. » Le ninja se retira, le samouraï qui avait parlé me dévisageait du regard, puis après quelque secondes m’interpella : « Entrons, suis moi. »
Je le suivi, il ouvrit la porte et se prosterna, puis balbutia quelques mots dans une langue orientale, le japonais sans doute, et se retira. Je m’avança de quelques pas, et c’est là que j’aperçu Gilgamesh, il se tourna vers moi, son regard était grave, quelque chose n’allait pas.
« Bien te voici, écoute moi, l’heure est grave. »
« Je vous écoute. »
« Commençons dans ce cas, tu n’est sans doute pas sans savoir que les forces maléfiques sont ont décuplées ces temps-ci ? »
« Effectivement, je suppose que vous êtes déjà au courant pour la chose qui a attaquée des passants à San d’Oria ? »
« Exactement, et tout ceci est du a une seule et unique raison, « Il » est de retour. »
« Il ? »
« Le Shadow Lord »
J’eu un ricanement : « Mais voyons c’est impossible, il est mort lors de la grande guerre. »
« C’est bien ce que nous pensions, mais nous tenons, et ce de source sure, qu’il est bien de retour. »
« Si ce n’est pas indiscret, quelle est cette source sure ? »
« Haha tu ne te rappelle donc vraiment pas, cette source sure, c’est… toi ! »
Mes yeux s’écarquillèrent, je sentais mon cœur battre de plus en plus fort, la phrase prononcée par Gilgamesh bouillonnait dans ma tête.
« Mais c’est impo… »
« Je sais ce que tu pense, mais si je peux te faire une confidence, il y a quelque part dans ta tête, des souvenirs, ceux là même que tu n’as pas encore retrouvés, ton amnésie n’est pas le fruit du hasard. »
« Dans ce cas, expliquer moi, comment savez-vous cela ? »
« Je t’expliquerai tout, une fois ta mission terminée. »
« Mais pourquoi pas maintenant, je veux savoir, qu’est ce qu’il c’est passé au glacier, qu’est ce que je faisais là ? » J’avais haussé le ton, j’étais hors de moi, la personne devant moi savait ce que je faisais à Beaucedine, je voulais savoir.
« Tais-toi, tu n’as pas à me parler de cette façon, accepte ta mission et tu saura tout. »
« Peuh, très bien si je n’ai pas d’autre choix. »
« Tu n’en a pas d’autres. »
« Dans ce cas expliquer moi ce que je dois faire. »
« Ta mission est simple, tu dois te rendre a Fei’yin, là-bas, l’un de nos espions à repérer la archlich Taber’Qoan, qui n’est autre que le bras droit du Shadow Lord, et qui serait entrain de former une armé de mort-vivants, je crois que tu connais le nombre de ceux-ci a Fei’yin, si Taber’Qoan arrive a tous les rassembler, nous n’avons aucune chance, aucune nation n’est préparée à la guerre, elles pourraient résister, mais ce ne sera qu’une question de temps, c’est pourquoi, je te charge de rassembler des aventuriers que tu juge capable de t’accompagner, capable de renvoyer dans sa tomber cette archlich. »
« Vous n’êtes pas sérieux, quelques guerriers contre toute une armée, nous n’avons aucune chance, c’est de la folie ! »
« Tu n’as pas le choix, je connais peut-être mieux encore que toi-même tes capacités, je sais que tu en est capable, ne me déçois pas. »
« Bien, si telle est votre volonté, je l’exécuterai. »
Je salua Gilgamesh, me retourna, et sorti de la salle, le jeu était risqué, voir même trop, mais il en valait la chandelle, j’avais là une occasion sans doute unique de connaître les parties obscures de ma mémoire, et cela, je le désirais plus que tout.
Je rentra a Sandy, il faisait frais, une légère pluie tombait, j’aimais ce temps, je senti en moi une intense excitation à l’idée d’aller défier l’une des plus dangereuses créatures maléfiques qui puisse exister.
J’alla directement au camp des SoulFlyers, leur expliquant la situation, je devais réunir un groupe de six personnes, plus auraient été trop difficile à gérer. Il n’y avait malheureusement pas beaucoup de monde, à vrai dire il n’y avait que Quaryl qui était en mesure de m’aider, par chance il pu contacter plusieurs connaissances, nous nous retrouvâmes donc en fin d’après midi avec notre groupe de sept personnes, j’avais dis six, le destin avait finalement amené à nous un septième compagnon.
Notre groupe était composé de moi-même, mage rouge alliant mon pouvoir avec celui du ninja, de Quaryl, samouraï réputé immortel, de Yuniee, une mage aux pouvoirs de guérisons immenses, Anakine, une sorcière aux terribles pouvoirs, Valkyriejin, une ranger experte en tir à l’arc et au fusil, Nemon, un paladin inébranlable, ainsi que Djunn un ninja maîtrisant à la perfection le ninjutsu.
Nous n’avions pas de temps à perdre, nous nous mirent en route au moment même.

Chapitre V : Beaucedine et au-delà, Fey’in

La route menant à la tanière de l’archlich était longue et fastidieuse, nous passâmes tout d’abord par la passe de Ranguemont qui nous conduisit au glacier Beaudecine, la tempête y faisait rage, et il était pour ainsi dire impossible de voir à plus de 2 mètres devant soi, ce qui ne nous facilita pas la tache car Fey’in est profondément caché au cœur du glacier et la route n’est indiquée nulle part.

Nous arrivâmes finalement sur place, de l’extérieur Fey’in rassemble à une grande battisse blanche, mais l’intérieur rassemble plus à un labyrinthe, et peu sont ceux qui en sont revenu.
L’endroit était peuplé de chauves-souris en tous genres, des squelettes, d’elvaans ayant rejoins les forces des ténèbres et de golems.
Le chemin était plein de morts-vivants, et se frayer un chemin n’était pas chose aisée, nous dûmes bataillé ferme, de plus, une fois arrivé au sous-sol et se rapprochant des appartements de l’archlich, les ennemis se firent plus nombreux et plus puissants mais notre complémentarité et nos puissances rassemblées nous permirent de nous en sortir sans trop de difficultés. Nous arrivâmes finalement chez Taber’Qoan.

La chambre de celui-ci était vide lorsque nous entrâmes à l’intérieur, mais rapidement les portes se refermèrent et le bras droit du Shadow lord apparu, une nuée de mort-vivants derrière lui.
C’était l’heure de combattre, Djunn et Nemon contrèrent les coups répétés de la l’archlich et de ses sbires tandis que Quaryl Valkyriejin et Anakine lui faisaient subir milles douleurs, Yuniee et moi-même nous contentâmes de veiller à la survie de notre équipe, le combat fut rude, je perdis d’ailleurs connaissance au cours de l’affrontement, rué de coups par quelques squelettes fou furieux, mais Taber’Qoan rejoignit finalement l’autre monde et ses acolytes par la même occasion.

Nous retournâmes à Jeuno et nous séparâmes, je retourna voir Gilgamesh et l’informa du succès de la mission.
« Bien, je savais que je pouvais compter sur toi, la mort de Taber’Qoan va contrarier les plans du Shadow lord pour un moment, cela nous laissera le temps de nous préparer, je ferrai à nouveau appel à toi en temps voulu, pour le moment repose toi. »
« Très bien. »

Après quelques jours de repos bien mérités, un messager vient m’informer de me rendre le plus rapidement possible chez Gilgamesh, j’avais trouvé une auberge à Kazham où j’avais pu séjourner, je pris donc un chocobo et parti dans la jungle de Yuthunga, après environ 3 heures de voyage j’arriverai à la grotte du serpent de mer et peu de temps après, au refuge de Gilgamesh à Norg. Celui-ci m’annonça que je devait aller sur le champ au château de Valhz et anéantir une fois pour toute le Shadow Lord.
Il m’avait aussi dit de ne pas perdre de temps à chercher de l’aide, je devais faire cela seul, et je comprendrais pourquoi en temps voulu.
Je trouvai donc un mage blanc qui pu me téléporter à Xarcabard la plaine des neiges éternelles, Je possédais une carte pour me guider, mais la brume était si dense que je ne voyais pas vraiment vers où je me dirigeais.
Néanmoins le nombre de démons que je rencontrai sur ma route croissait sans arrêt, j’en déduisis donc que je devais me diriger dans la bonne direction, après plusieurs jours de marche je vis finalement le gouffre de l’aurore à l’horizon, il porte ce nom car l’on peut voir sortir de ses entrailles de magnifiques aurores boréales, un peu plus tard j’aperçu une masse sombre qui se dessinait dans le lointain, s’était sans aucun doute la demeure du Shadow Lord.

J’arriva finalement à l’entrée, bizarrement le gigantesque portail qui servait d’entrée au château était ouvert, alors que j’entrais à l’intérieur je senti une terrible douleur dans ma tête et puis se fut le noir total…
Lorsque j’ouvris les yeux je me trouvais dans une grande salle circulaire, j’étais armé et je me battais contre plusieurs démons, je ne contrôlais pas mes mouvements, c’était comme si j’étais en transe, puis j’entendit une voie venant de derrière moi, elle était grave, terrifiante : « Trop lent, beaucoup trop lent… Tu n’arriveras à rien comme sa ! »
Me retournant j’aperçu une silhouette dans l’ombre, elle était massive, encore plus que celle d’un galka, puis j’entendit un bruit venant de derrière, je m’eu à peine retourné j’entr’aperçu une lame venant s’abattre sur moi, celle d’un des démons, et ce fut à nouveau le noir complet.

Je me réveilla, j’étais là, gisant sur le sol froid du l’entrée du château de Vazhl, il me fallu quelques secondes pour reprendre mes esprits, après quelques instants je me rendis subitement compte que l’endroit où je me trouvais ressemblait étrangement à celui dans lequel j’étais dans mon rêve. Je pris cela pour une simple coïncidence et avança quelque peu dans le château. Il était composé d’une multitude de chemins allant dans toutes les directions, et pourtant j’avançais sans vraiment me demander par où aller, je sentais un vent frais qui soufflait, sans vraiment savoir d’où cela pouvait venir mais plus j’avançais plus l’air devint étouffant, j’entendis alors comme un murmure, on aurait dit que quelqu’un avait prononcé mon nom, me disant que ce n’était que le fruit de mon imagination je continuai à avancer mais j’entendis de nouveau murmurer mon nom, je commençais à prendre peur, je pressais le pas, ma main sur la poignée de mon arme.
Puis je me stoppa net, je me trouvais dans une grande salle, celle que j’ai vu en rêve, mais dans un état de délabrement nettement plus avancé, s’était désormais sur, j’étais déjà venu ici.

Je continuais d’avancer, pour arriver bientôt sur un grand pont qui semblait mener à la salle du trône, me demander sans répits quand est ce que j’avais bien pu venir ici. Tout le long du pont je crois que ma tête allait exploser, j’avais constamment des flash, me voyant dans ce même endroit et toujours avec cette silhouette derrière moi, qui semblait m’observer. J’arriva finalement devant une énorme porte je m’arrêta quelques instants pour reprendre mon souffle, puis je poussai la porte.
Elle donnait sur une grande salle, elle était éclairée par des chandeliers placés un peu partout dans la pièce, et au bout de celle-ci, se trouvait assis sur un trône majestueux une créature que l’on aurait pu apparenter à un galka, mais qui était beaucoup plus massif et, surtout, sa peau était très sombre, il n’y avait aucun doute c’était le Shadow Lord.
En le voyant se fut comme si je me réveillait d’un long sommeil, tout était clair désormais, la silhouette que je voyais dans mes flash backs, c’était lui, le Shadow Lord, mon ancien maître.

-« Bienvenue Shadowwww, à en croire ton visage je suppose que tu te souviens de moi ? »
-« Non…Non c’est impossible…Pourquoi…Pourquoi.. Le Shadow Lord…L’ennemi de Vana’diel… mon maître ?!... Gyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !! »
Je tenais mon visage dans mes mains, épouvanté à cette idée, et pourtant je m’en souvenais désormais comme si c’était hier, c’était bien le Shadow Lord qui m’avait tout appris, mais pourquoi ? POURQUOI ?
-« Allons sa suffit, je t’avais pourtant bien éduqué, tu étais mon meilleur tueur, jamais tu ne laissais une proie s’enfuir… Et maintenant c’est moi ta proie n’est ce pas ? Ahaha… Eh bien viens donc la capturer si tu t’en sens capable misérable humain, j’ai eu tort de mettre ma confiance en toi! »
Sur ces mots le Shadow Lord brandi son épée et fondit sur moi, j’esquivai tant bien que mal et me préparai à riposter, sortant mes glaives je frappa à mon tour, s’en suivi un très long combat, aucun de nous deux n’avais vraiment l’avantage, nos styles étaient presque en tous points semblables, sa ne faisait aucun doute qu’il m’avait jadis entraîner.
Puis tout d’un coup il y eu une grosse lumière blanche et je fus projeté à l’autre bout de la salle, apparurent alors à ma plus grande surprise Kam Lanaut, le duc de Jeuno, et un enfant que je n’avais jamais vu auparavant.
Puis apparurent à leur tour Zeid, un guerrier considéré comme l’un des plus grands chevaliers noirs de tous les temps, et Lion, la splendide fille de Gilgamesh, j’avoue que je ne comprenais plus vraiment ce qu’il se passait, Zeid avait l’air de connaître le Shadow Lord, alors que Lion avait manifestement suivi Kam Lanaut, je tentai tant bien que mal de suivre ce qui se passait mais, épuisé par mon combat contre le Shadow Lord, je perdis finalement connaissance.